C’est le titre d’un beau livre de Pierre Rabbi et aussi la jolie histoire qu’a rappelé Monsieur Jean Christophe Poulet lors du grand débat national organisé à Bessancourt et Taverny les 12 et 13 février dernier. En effet chacun.e peut amener sa goutte d’eau pour éteindre l’incendie.
https://colibris-lemouvement.org/mouvement/legende-colibri
Au quotidien
Je réduis ma consommation d’eau potable
Je mange moins de viande
Je ne mange que des légumes et fruits de saison
Je m’habille dans les recycleries
Je réduis mes déchets (sacs, plus de vaisselles jetables, mois d’emballage), bien sûr je les trie.
Je prends les transports en commun plutôt que la voiture quand je peux, je prends le vélo quand j’ai le temps et le courage.
Je cherche à rénover mon habitat, si j’en ai les moyens et si je suis propriétaire.
Je change mon mode de vie, petit à petit, vers une décroissance choisie.
https://positivr.fr/boycott-consommation-greve-climatique/?utm_source=actus_lilo
Mais je suis un colibri qui a un travail, un niveau de vie correct, je ne suis pas en mode survie.
Des milliers de colibris citoyens engagés individuellement, il le faut, mais ils ne suffiront pas à éteindre le grand incendie.
Il nous manque un facteur commun pour engager de vrais changements, celui de la lutte collective pour porter la pression sur les décideurs politiques, celui qui permet d’infléchir les grandes entreprises.
Sinon comment réduire réellement le gâchis d’énergie, le gâchis alimentaire, rénover l’habitat à grande échelle, revoir la production agricole et mille et un autres sujets sur lesquels nous prenons conscience peu à peu de la nécessité d’agir.
SB
Mobilisons au quotidien et rejoignons les initiatives engagées, le nombre fera la force. Rendez-vous samedi 16 mars 2019
Colibri tire son nom d’une légende amérindienne, racontée par Pierre Rabhi:
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! «
Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »
Très bel article!
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très inspirant
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