Plusieurs membres actifs de Défi Citoyen Taverny font partie de la liste présentée par le collectif citoyen Changeons d’Ère à Taverny, portant un beau projet de ville en transition.
Martine Barbesant, Sylvie Boulanger, Sebastien Davignon, Fateh Menaa, Sophie Palhares, Catherine Sebag, Vincent Houillon.
Délégation de Défi Citoyen Taverny au forum citoyen pour le climat ce mercredi 22 janvier 2020 à Sannois
C’est à l’initiative d’une jeune femme que ce collectif de citoyens s’est constitué fin 2019. Quelques mois pour fédérer une équipe au top de l’organisation. Ce mercredi soir, il s’agissait d’interpeller sur les 32 mesures établies par le pacte pour la transition.
Le collectif a présenté les 32 mesures sur le mur en demandant aux visiteurs de voter avec des pastilles, pour prioriser celles qui leur semblaient les plus importantes. Dans la salle, des tables étaient installées autour desquelles explications et débats pouvaient s’engager.
Des représentant.e.s de plusieurs villes de l’agglomération étaient présent.e.s portant la même initiative dans leur ville.
L’objectif est aussi de présenter les mesures du pacte pour la transition aux diverses listes en lice pour les élections municipales, en leur proposant qu’elles s’engagent à le signer.
Défi Citoyen Taverny vous invite à la réunion publique présentée par le collectif Changeons d’ère à Taverny à la salle Henri Denis à partir de 20:00
Des membres du collectif Défi-Citoyen ont participé à l’élaboration du programme et feront partie de la liste citoyenne présentée pour les élections municipales, approuvant la mise en œuvre de mesures concrètes pour une alternative solidaire, écologique et démocratique à Taverny.
Mardi 22 octobre 2019, se tenait le comité de gestion de la forêt
de Montmorency au Bois Corbon. L’agence territoriale Ile-de- France Ouest de
l’ONF (Office National des Forêts) réunissait les élu.e.s ou représentant.e.s
des villes, les chasseurs et les associations vouées à la protection de
l’environnement, comme Val d’Oise Environnement, qui nous avait invité. Le
Conseil Départemental n’était pas représenté par indisponibilité.
L’ONF communique auprès de ce public de façon récurrente
pour établir un état des lieux des forêts de Montmorency et l’Isle-Adam Carnelle.
A l’ordre du jour : la carte d’identité de la forêt de Montmorency, les
travaux réalisés et engagés par l’ONF, les financements, les problématiques
comme les décharges sauvages de déchets et enfin la maladie de l’encre qui
décime les châtaigniers.
Demande d’un classement de protection
En préambule, Madame Michèle Berthy, maire de Montmorency et conseillère départementale exhorte les villes à délibérer pour demander un classement de protection de la forêt pour chaque domaine communal. « Il faudrait que toutes les villes concernées fassent la démarche, pour lancer la procédure », déclare-t-elle. Pour l’instant, Montmorency, Saint Leu la Forêt et Saint Brice ont agi. Carole Faidherbe, adjointe au développement durable de Taverny intervient pour dire que la ville a également fait le nécessaire, il y a un an. Madame Berthy engage Taverny à prévenir le comité de gestion des Forêts. ( Correction de notre précédente publication : nous avons retrouvé le compte-rendu du conseil municipal de la ville de Taverny qui date du 28 mars 2019 – page 78). Bouffémont s’est inscrit dans la même démarche avec une motion pour le moment.
Protéger la forêt domaniale est essentiel pour limiter
l’urbanisation en lisières en particulier.
Le plus efficace serait également de classer les forêts privées en
limite du domaine.
C’est la préfecture qui instruit le dossier de demande, à
valider par le Conseil d’Etat.
Au quotidien, l’action des forestiers s’articule autour de
trois objectifs indissociables : la production de bois, la protection de
l’environnement et l’accueil du public.
Outre l’activité sylvicole, la charge des agences de l’ONF
est lourde et variée. Elles entretiennent les chemins forestiers, veillent sur
la faune, et organisent l’espace pour l’accueil du public. Par exemple, un
projet à venir est de mieux signaler les entrées de forêts par des panneaux de
sensibilisation, qui invitent les promeneurs à percevoir leur entrée dans un milieu
sensible et protégée. En 2020, des travaux d’aménagement des abords du Château
de la Chasse sont prévus.
Les lisières des forêts vont être mieux protégées (travail
sur les végétaux, les zones humides) pour booster la biodiversité.
Les agents-forestiers nous expliquent alors qu’une grande
part du budget est malheureusement absorbé par des travaux de lutte contre les
décharges sauvages et le ramassage. Ce sont la plupart du temps des déchets du
bâtiment déposés illicitement. Cette problématique commence à être dénoncée au
grand jour, tandis que dans le bâtiment les frais de prise en charge et
traitement des déchets constituent une part toujours plus grande des dépenses
de travaux.
Le budget engagé pour les travaux d’investissement et de
maintenance est porté pour une grande part par le Conseil Départemental (80% de
l’investissement et 43% du fonctionnement). On peut noter que l’ONF verse un
impôt foncier aux communes dont les forêts couvrent les territoires.
ONF-Incohérence entre statut et mission
« L’ONF est un
établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), chargé de la
gestion des forêts publiques, placé sous la tutelle du ministère de
l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt et du ministère de
l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie. »
L’ONF doit donc équilibrer ses comptes, contrainte entre une
politique de production (exploitation pour la filière bois) et la mise en place
d’une véritable politique de développement durable.
Voir pour creuser le sujet la brochure éditée
par Val-d’Oise Environnement et l’union des amis du Parc Naturel Régional Oise
Pays de France et de ses 3 forêts.
La forêt est un bien commun. Elle contribue au maintien de
la qualité de l’eau, de l’air, des sols. Ce sont des réserves de biodiversité.
A considérer les forêts uniquement dans une perspective
économique, on oublie les aspects environnementaux.
Pourtant le développement de la filière bois est utile à la
construction, en tant que matériau durable et une énergie considérée comme
telle.
L’enjeu est de concilier exploitation du bois, fréquentation
humaine de la forêt et protection de la biodiversité. Or les associations de
protection de l’environnement alertent sur les méthodes d’abattage, de
mécanisation et de standardisation des produits.
La question de la gouvernance de cet organisme d’état, qui a
mission d’exploitation mais aussi de protection est donc essentiel pour
garantir un équilibre des massifs forestiers sur le long terme.
La forêt, victime du changement climatique
Il devient d’autant plus important de mettre en place des
outils qui puissent gérer l’équilibre des forêts sur une longue échelle de
temps entre prélèvement et renouvellement, qu’elles sont victimes de nombreuses
crises sanitaires. En Autriche, en Allemagne et dans l’Est de la France, des
hectares de bois résineux blancs (pins et épicéa) souffrent et meurent. Les
sécheresses favorisent la pullulation des scolytes, des petits coléoptères qui
creusent des galeries sous l’écorce des arbres qui coupent la circulation de la
sève.
Dans la forêt de Montmorency, on parle de la maladie de
l’encre. C’est le châtaignier qui est décimé par un agent pathogène à l’état
latent dans le sol. Il se propage très rapidement à la faveur de printemps
humides et de périodes de sécheresse. Les racines se nécrosent entrainant la
chute des arbres.
Autrefois privé, le domaine de Montmorency a été planté
majoritairement de châtaigniers (70%), arbres exploités dans les années 70.
Deux cents hectares seraient touchés.
Avant replantation sur les parcelles atteintes, un travail
de sol est nécessaire pour décompacter après abattage et nettoyage, pour ainsi
favoriser la replantation d’espèces diversifiées.
L’ONF essaie de travailler par petites parcelles en
choisissant les lieux les plus touchés. 65 000 plans ont été réinstallés
avec mélange de feuillus (chênes sessiles) et résineux. Le coût est lourd
(7000€/ha) pour l’ONF qui cherche des mécènes, car le ministère de
l’agriculture ne s’engage pas sur cette problématique, les fonds s’adressant à
la crise des résineux dans le Jura et la Franche-Comté.
L’ONF n’a pas pris le parti d’interdire l’accès à la forêt,
seules des zones témoins en cours d’étude ne sont pas accessibles.
Saint-Leu-la Forêt et Baillet en France sont les deux seules
villes à avoir organisé des réunions publiques pour avertir les habitant.e.s.
La forêt, enjeu politique et citoyen
Tout comme l’eau, l’air, le paysage, la forêt est un bien
commun et non une marchandise. Son exploitation doit d’abord se conjuguer avec sa
protection.
Même si la mission première de l’ONF est l’exploitation des
forêts, les Agents forestiers très investis aiment leur métier et voudraient s’inscrire
dans une politique régénératrice de la ressource en contradiction avec une
logique intensive et mercantile.
Les élu.e.s locaux croisés au cours de cette réunion semblent
à l’écoute mais entendent-ils réellement l’enjeu, apportent-ils réellement les
moyens, ou sont-ils pour certains ou certaines plus soucieux de gérer la non contestation
citoyenne ?
Comme pour tous les sujets environnementaux, la vigilance des
citoyens et citoyennes est nécessaire et salutaire, pour préserver biotopes et ressources
au nom des générations à venir.
Dans le dernier numéro de Taverny Mag, la mairie consacre un
dossier à l’inauguration du Pôle de Santé.
En toute logique, nulle mention n’y est faite de la
manifestation organisée ce jour-là par les nombreux opposant.e.s à ce coûteux
projet (voir notre premier article sur le sujet).
Dans le parti pris de l’article, à la manière de Baudelaire
dans son invitation au voyage, « tout n’est qu’ordre, beauté, luxe, calme
et volupté ». Des élégants et des élégantes avaient revêtu leur plus belle
tenue de soirée estivale. Un
cliché nous montre Valérie Pécresse – la présidente de Région ayant répondu à
l’invitation de sa collaboratrice Florence Portelli – riant aux éclats…
Un intertitre de l’article évoque « un pôle attractif
et complet ».
On peut se demander pour qui cet équipement est le plus
attractif : pour les usagers ou pour les praticiens qui y exercent ?
En effet, on avait déjà évoqué les conditions très
favorables dont bénéficient ces médecins. Il ne s’agit pas encore une fois de
mettre en doute leurs compétences, mais de s’interroger sur l’accès aux soins
que permettra (ou non) cette structure.
Nous avons consulté la fiche Doctolib des 10 spécialistes
mentionné.e.s dans l’article (ce site internet où l’on peut prendre ses
rendez-vous médicaux). Sur 10 médecins, deux seulement font œuvre de
transparence et évoquent leur mode d’exercice, autrement dit leurs honoraires,
l’une en secteur I, l’autre assumant son secteur II. Les huit autres ne font
pas mention de leur dépassement d’honoraires, qui constitue un reste à charge
pour les patient.e.s n’ayant pas de mutuelle et demeure la principale cause de
renoncement aux soins. Pour en être informé.e, il faut appeler le pôle de
santé. On aura alors l’occasion de mettre en application l’adage selon lequel
« patience est mère de sureté » avant que l’hôtesse d’accueil que
l’on imagine volontiers seule à son poste, ne prenne la communication et
réponde à nos questions.
Pour une consultation avec un généraliste, passez votre chemin
puisque aucun nouveau patient n’est pris en charge par les quatre généralistes
du Pôle. C’est sans doute ça « le pôle complet » que nous vend la
Mairie.
Par contre, si vous avez des problèmes de peau (peut être que la politique municipale vous donne des boutons..), vous avez quatre dermatologues sous la main. Quatre dermatos sur dix spécialistes, donc. Voilà une vision de la demande de soins et de la démographie médicale bien singulière… A côté de ça, ni cardiologue, ni pneumologue, endocrinologue ou psychiatre dans ce pôle de santé « complet et attractif. » – S.D.
Qu’est-ce que l’écologie, sinon réorganiser les modes de faire, de produire, d’échanger et de vivre ensemble sans piller au-delà du possible, les ressources de la planète et sans déséquilibrer l’environnement ? Qu’est-ce, sinon retrouver les liens avec le vivant en endiguant le processus de destruction engendrée par la société thermo-industrielle? (Qui se définit comme celle dont le système repose sur l’exploitation des énergies fossiles).
Depuis la fin du XXème siècle, des idées de solutions
alternatives germent et se concrétisent dans le monde. Grâce à la détermination
d’anonymes, des initiatives locales ont vu le jour pour améliorer le sort
d’hommes et femmes en situation de survie, soumis aux aléas du climat ou à la
dépossession de leurs ressources.
Même si les situations sont « inéquitablement »
dramatiques, la prise de conscience nous concerne au pas de la porte, étant
spectateurs et spectatrices du dérèglement climatique et déjà, ou pas encore,
victimes de la dégradation des conditions de vie quotidienne. (Dans certains
pays, c’est l’eau la substance de la vie qui est une ressource épuisée).
Si la conviction qu’il faut agir pour lutter contre la
destruction de la planète, incite déjà un grand nombre d’humains à modifier
comportements et modes de vie, ces petits gestes, pourtant nécessaires et à
poursuivre absolument ne suffisent pas sans l’organisation collective. C’est
par le principe simple de relocalisation
de la production et de la distribution des biens mis en partage, que la lutte
contre la mondialisation destructrice de l’environnement fait son chemin, en y
ré-associant la mise en commun des pouvoirs de décisions.
Relocaliser la production, la
distribution et les pouvoirs de décisions
Ces « villes en transition »
investissent finalement peu de leurs budgets relativement aux bienfaits
retrouvés pour l’ensemble des habitants, tout en contribuant à la lutte
écologique globale. Rechercher l’autonomie des villes permet de localiser et
réduire l’une des sources les plus importantes de pollution à travers le monde
que sont les transports des matières premières, des productions industrielles
et agricoles, des déchets et des personnes.
Tendre vers l’autonomie alimentaire n’est
pas si complexe. C’est produire sur place et distribuer pour que le prix de
l’alimentation locale et bio devienne inférieur au prix de l’alimentation
vendue par l’agro-industrie mondialisée.
Collaborer avec les maraichers, inciter, jusqu’à
acheter des terres agricoles pour aider à l’installation ou louer à prix
modique. Replanter des vergers. (https://terredeliens.org/)
Organiser dans tous les espaces verts de la
ville des jardins partagés, inciter à planter les balcons, terrasses, toits,
bacs, palisser les murs.
(Les jardins solidaires sont nés en Australie en 2006. En
transformant de façon ultra-rapide une pelouse, une cour, un trottoir en
potager cultivé en permaculture, on va bien au-delà de la recherche
d’une alimentation saine, on crée un nouvel art de vivre d’échanges, de liens
et de respect des lieux). A Taverny, on peut aussi envisager en plus de tous
les espaces déjà inventoriés, redynamiser la vie des sentes en y mêlant jardins
palissés, bacs et expressions artistiques comme dans les ruelles de Montréal.)
Distribution
des Amap : production financée et gestion
citoyenne. Les producteurs s’en sortent en vendant à des prix corrects, tandis
que les consommateurs en liens directs ne dépensent pas plus et anticipent
les coûts d’exploitation des producteurs.
des coopératives d’achat en gros d’épicerie
(bio) (prix plus intéressant et moins de déchets d’emballage) (voir les
réseaux GASE qui existent déjà http://gase.parlenet.org/)
des magasins participatifs (temps de travail
partagé, prix plus doux contre temps de travail, pas de bénéfices envisagés).
Distribution pour la restauration collective
(avec en parallèle la lutte contre le gaspillage.)
L’agriculture urbaine dépasse le seul enjeu de
l’approvisionnement : elle instille un réflexe citoyen qui annule la
pauvreté, rétablit la convivialité dans les quartiers, entretient la
biodiversité et émancipe les citoyens des circuits économiques. Elle rétablit
« les communs » qui étaient les terrains communaux mis à disposition
des habitant.es en Angleterre pendant des siècles.
L’organisation de la production et de la distribution
alimentaire locale se double d’espaces conviviaux : un café, des ateliers
cuisine, des petites cantines participatives et d’animations culturelles. (A
Berlin, les surplus alimentaires des jardins partagés ont donné lieu à
l’organisation de « disco-soup »)
Commerce relocalisé, économie
collaborative, amélioration du pouvoir d’achat
Cette organisation de la distribution des denrées alimentaires, peut s’étendre à la distribution d’autres produits et organiser un cercle vertueux de recyclage/réparation/ apprentissage en ateliers. Là encore pléthores d’initiatives s’organisent dans le monde, tandis que parallèlement un sauvetage des commerces locaux est pris en charge par des collectifs citoyens, par la création de coopératives (par exemple une librairie sauvée par les habitant-es). https://www.macommune.info/poligny-une-librairie-reprise-par-des-clients/http://www.cigales.asso.fr/
Le partage des objets de la vie quotidienne, des services et
des savoirs sous forme de « banque de temps » (voir aussi les SEL), permet
de soustraire les citoyen.nes à l’économie mondiale, et en plus, en s’appuyant
sur une monnaie locale non spéculative. (L’explication des atouts de la monnaie
locale demande un article en soi). Prodiguer des soins par exemple, à des
personnes qui ne pourraient pas se permettre de les payer, au travers du
partage des services est un pas vers le bien vivre. Ces échanges jouent un
grand rôle social.
En quoi cette organisation de l’économie dite solidaire
participerait de l’écologie ? Elle mutualise et réduit la consommation,
réduit les transports et participe au partage des richesses.
On peut également associer à ce fonctionnement, tout le volet de réduction desdéchets : réduction des emballages et recycleries
Autonomie énergétique plus compliquée mais possible
L’autonomie énergétique de la ville est accessible sous
réserve de quelques investissements (subventionnés correctement par l’Europe).
Comme pour l’autonomie alimentaire, l’organisation de la production et de la
distribution vont de pair pour tendre vers l’objectif de relocalisation. On
peut y ajouter la réduction des déperditions propres à la production d’énergie
fossile et nucléaire, ainsi que le transport de l’électricité.
La réduction des déperditions énergétiques est déjà dans la
production et la relocalisation : la production de l’électricité par les
énergies renouvelables dépense moins d’énergie que la production
thermo-industrielle (fossile et nucléaire).
Electricité pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire des foyers et des bâtiments communaux
La production d’électricité se base sur un mixte d’énergies
renouvelables (éolien, solaire, biomasse, méthanisation des déchets,
géothermie, etc…selon les opportunités offertes par l’environnement
localement). L’investissement peut être important mais toujours rentabilisé
assez rapidement, puisque la source d’énergie est gratuite au contraire des
énergies fossiles et nucléaire. Le montant de la facture des habitant.es est
forcément à la baisse, et de plus en plus sur le long terme.
La recherche de l’autonomie en production d’électricité peut
être un sujet porté par la communauté d’agglomération.
Dans certaines villes de France, des habitant.es se sont organisés pour produire de l’électricité à partir de sources renouvelables. De leur propre initiative au départ, ils se sont vus accompagnés par les communes ou les communautés d’agglomération, mais tout en gardant la gestion citoyenne de leur projet. L’investissement a également été soutenu par le fonds d’investissement solidaire du réseau Energie partagée, qui accompagne aussi techniquement les groupes d’habitants qui souhaitent changer de sources d’énergie.
Le transport de l’électricité sur un réseau sur de longues
distances est une cause de grande perte d’énergie. Produire localement permet
d’économiser énormément d’énergie en la gaspillant moins.
A Loos-en-Gohelle (dans le
Nord), la municipalité a construit et atteint son autonomie énergétique avec la
participation des habitant.es, en installant une centrale photovoltaïque au
pied des terrils, despanneaux photovoltaïques sur
les toits et un parc de six éoliennes).
Réduction des déperditions
d’énergie (Chapitre en construction)
Eco-quartier
Redéfinir ce qu’est un éco-quartier (Chapitre en construction)
On y trouve une diversité toute forestière. Il y pousse des centaines de jeunes arbres mais les parents de 30 à 40 ans sont nombreux : familles d’érables les planes, les sycomores et surtout plus rares les champêtres – ceux dont on fait les violons. Et cet érable plane de 75 ans qui culmine, un aïeul sans doute.
Dans ce petit bois classé, cette zone naturelle, on
voit des charmes et des chênes de 60 à 120 ans majestueux, bien droits, même un
peu fiers entourés de leurs petits qui eux, attendent leur heure.
Puis, après les merisiers et les robiniers, un frêne
portant 3 troncs, frisant les 60 ans est entouré d’aubépines. Au sol court de
l’alliaire, du lierre terrestre- à vertu médicinale, puis à un mètre de hauteur
des ronciers à mûres, des troènes sauvages et du seringa.
Un autre charme de plus de 40 ans, issu d’une cépée,
c’est rare, s’étire, il est entouré de géraniums sauvages. De l’autre côté du
chemin un petit orme et un fusain s’épanouissent puis bientôt viennent les
orties plus près du restaurant rapide et quelques arbres rapportés de jardins.
Ce sont ces 1700 m° qui sont voués à être déclassés détruits goudronnés, rayés pour faire un autre rond point. Il y vit pourtant une joyeuse diversité et son allure de bois « pas entretenu » a permis le développement harmonieux de bien des espèces.
La fraicheur à l’intérieur du bois est saisissante
20° au lieu de 26°, une climatisation parfaite, silencieuse et naturelle.
Gardons le , étendons le , défendons le.
23 août 2019
P.S : et je ne vous ai pas parlé du tapis de jacinthes bleues au parfum divin qui couvre le bois au printemps…
Catherine Sebag
Pas si anodin ce petit bois classé, l’expression d’une nature restant
intacte, préservée de trop de fréquentations. Ci-dessous l’inventaire de
l’ensemble des végétaux, réalisé par un spécialiste.